La COP 21 (Conférence des Nations Unies à Paris sur les changements climatiques) a mis en avant la nécessité de faire évoluer notre conception de l’urbanisation. Elle préconise un aménagement urbain plus durable qui s’accompagne donc de nouvelles règles notamment dans le bâtiment. La prise en compte de l’empreinte carbone en fait partie.
Bilan carbone quand tu nous tiens
Inexistant de notre vocabulaire il y a encore quelques décennies, le « bilan carbone » est désormais devenu une donnée incontournable. Quel que soit le domaine d’activité de son entreprise, celui-ci s’impose. Dresser un bilan carbone c’est à la fois mesurer le volume des émissions de gaz à effet de serre (GES) dont on est à l’origine mais c‘est également et surtout mettre en œuvre des actions pour le réduire. En 2021, le bilan carbone du bâtiment et de la construction correspondait au 3e poste d’émissions de GES en France (après le transport routier et l’agriculture), soit 43,8 millions de tonnes équivalent CO2 (source : INSEE, 2022).
Des chantiers de plus en plus exemplaires
Avec coffrage bois des plots béton
Face à ce constat, les acteurs du bâtiment (architectes, promoteurs..) ont pris conscience qu’ils devaient réagir. Les chantiers sont soumis, par ailleurs, désormais à des normes environnementales plus strictes. Traitement des déchets, limitation de la consommation énergétique, gestion des ressources en eau… font partie des bonnes pratiques à mettre en œuvre. Un autre aspect, et non des moindres, réside dans le choix des matériaux. Il faut savoir que le béton correspond à celui ayant le plus grand impact environnemental. Il génère en effet une empreinte carbone élevée et participe à l’épuisement de certaines matières naturelles telles que le sable et les granulats. De l’extraction dans le sol à l’utilisation finale, en passant par la fabrication et le transport, c’est toute la chaîne de vie du béton qui contribue au réchauffement climatique. Or, parmi les pistes visant à réduire l’empreinte carbone des chantiers figure le béton bas carbone.
Des promoteurs en quête de transition environnementale
En incitant tous les acteurs de la construction à diminuer leurs émissions carbone de 30 à 40% d’ici 2030, la réglementation environnementale (RE2020) en vigueur depuis janvier 2022 encourage fortement ceux-ci à utiliser des matériaux tels que le béton bas carbone. A propriétés, performances, durabilité similaires, le béton bas carbone génère des émissions de gaz à effet de serre bien inférieures. On passe ainsi de 296 kg équivalent CO2/m3 à262 kg équivalent CO2/m3 (hors transport à la centrale et hors électricité centrale) (source : ciment Calcia), soit un gain de 11,4%. Les promoteurs immobiliers ont donc désormais tout intérêt à associer leurs projets à ce type de matériau plus « vert ». Ce n’est pas pour rien que s’est d’ailleurs ouvert à Paris le 1er salon de l’immobilier bas carbone !
Des plots ambassadeurs de cet engagement écologique
Consciente de l’importance d’un tel enjeu environnementale, Celize a souhaité développer toute une gamme de massif béton spécifique. La communication en milieu urbain devient donc aussi porteuse d’un message écologique. Cette préoccupation s’étend jusqu’à la signalétique. Le massif béton bas carbone Stabilize conçu par Celize offre, par exemple, multiples déclinaisons : socle pour un mât, support de communication, fermeture de passage, anti-intrusion, signalisation, mobilier urbain… Il est personnalisable grâce à deux surfaces d’affichage que l’on peut réutiliser à l’envi. La visibilité du visuel est assurée par un format de 800 x 1010 mm. Une autre possibilité consiste à associer le massif béton à la noblesse du bois. Un mélange qui renforce encore la recherche d’éco-responsabilité. Pour se démarquer, le massif béton peint apporte, quant à lui, une touche esthétique et identitaire.
Une approche qui va encore plus loin
Réduire les émissions de gaz à effet de serre, on l’a vu, est un enjeu majeur dans le domaine du bâtiment et de la construction. Remplacer progressivement le béton classique par du béton bas carbone est une étape importante. Appliquer cette règle jusque dans des produits comme les massifs béton proposés par Celize est un gage de crédibilité. Mais la démarche peut aller encore plus loin car Celize est susceptible de racheter à la fin des travaux ces plots béton armé bas carbone. En agissant ainsi, on s’inscrit dans un cercle vertueux qui compte dans le calcul du bilan carbone final du chantier. La boucle est bouclée. Le support s’offre alors une 2e, 3e, 4e… vie.
Le développement durable est aujourd’hui un axe incontournable. Chez Celize, nous avons intégré cet élément depuis déjà longtemps. Nous pouvons vous accompagner sur ce chemin et rendre visible l’éco-responsabilité de tous vos projets.
